STERIA:Suite de la négociation compétitivité(88)
La réunion consacré au temps de travail débute. Les projets nocifs de la Direction sont accessibles sur l’espace reservé aux salarié-e-s.
La réunion consacré au temps de travail débute. Les projets nocifs de la Direction sont accessibles sur l’espace reservé aux salarié-e-s.
Les salarié-e-s au forfait jour, modalité 3, perdraient 1 jour. L’économie visée par Steria serait de 63000€ (63K€)!
L’économie que vise Steria en supprimant de 1 à 2 jours de CP aux salarié-e-s en modalité 1, pour la plupart des employé-e-s, des technicien-ne-s se monte à 378K€/an.
Cette somme correspond juste à la moitié des émoluments de François Enaud (environ 750K€/an hors le matelas d’actions…)!
Dans l’accord actuel sur les horaires atypiques, les OS avaient accepté d’inclure dans les prestations 3*8, une plage dite d’astreinte de remplacement. Cela avait pour effet de ne pas doubler les postes pour parer aux absences. La Direction dans sa turpitude veut remettre en cause l’accord met voudrait que les OS conservent cet avantage pour les patrons.
La CGT indique que la Direction ne veut pas organiser le travail en horaires étendu (2×8, 3×8) et donc elle vide de sa substance l’accord actuel. La Direction ne dément pas.
Révision de l’accord sur les horaires atypiques. La Direction jette les bases pour ne plus avoir à organiser ce type de travail en équipe. Contrairement à ce qui est prévu par l’accord actuel.
La Direction annonce la couleur pour ses projets d’accord
La Direction a demandé, par mail envoyé le vendredi 13 Décembre à 20h44, aux Organisations Syndicales de signer le projet d’accord sur le Télétravail.
Encore une fois nous notons la légèreté de cette Direction: Les avis des CHSCT de la Région Parisienne (plus de 3000 salarié-e-s), de Toulouse, de Bordeaux, de Nantes, de Rennes ainsi que l’avis du Comité Central d’Entreprise ne nous sont pas fournis.
Si le télétravail peut être une solution notamment pour résoudre les problèmes de transports des salarié-e-s, il est nécessaire que toutes les garanties puissent être apportées afin de prévenir toute dérive. Essentiellement en ce qui concerne la charge de travail, la durée du travail.
Le danger est grand que le télétravail devienne une arme aux mains des directions pour leur permettre d’accroitre la durée du travail au mépris de toutes les règles et engendrer encore plus de souffrance au travail.
Le risque est grand pour que le télétravail devienne une carotte que l’on agite devant des salarié-e-s en proie aux difficultés d’organisation de leur vie, à cause de temps de trajet trop long.
La Direction de Steria n’est certainement pas le meilleur exemple pour la mise en place d’un télétravail exempt de contraintes, de danger même pour les salarié-e-s. La mise en demeure de la DIRECCTE des Hauts de Seine témoigne de cela.
En l’absence de réel contrôle sur la charge et la durée du travail, en présence de conditions aléatoires pour déterminer qui peut faire du télétravail, en raison d’une prise en charge insuffisante des frais inhérents au télétravail, la CGT STERIA a pris la décision de ne pas signer l’accord sur le télétravail.
Il est d’ailleurs dommage que la Direction ne tienne pas compte des observations des CHSCT pour faire évoluer dans le bon sens le texte du projet d’accord. En fait la DRH de Steria s’assoit tout simplement sur les avis des instances.
Pour voir le texte de l’accord, rendez-vous sur l’espace salarié-e ou l’espace syndiqué-e (Accord Télétravail). Vous pouvez télécharger l’analyse de l’accord et les propositions faites par la CGT dès avril 2011 et rejetées par la Direction : [download id= »101″]
Le texte de l’accord sera finalement envoyé sur l’adresse mail des salarié-e-s. Au départ la DRH s’arque-boutait sur la seule mise à disposition sur l’intranet. Les salarié-e-s en clientèle n’ont pas tous accès à cet intranet, souvent bloqué pour des raisons de sécurité.
Le thème de la discussion aujourd’hui est le télétravail. Benoitement la DRH demandent aux organisations syndicales de signer le projet d’accord sur le télétravail. La CGT demande d’avoir l’avis de toutes les instances (CHSCT et CCE) qui ont été consultées. La DRH commence par vouloir se passer de ces avis: En substance, « Un moment il faut savoir s’arrêter de discuter »
La CGT et plusieurs OS indiquent que l’on ne peut pas passer outre et « s’asseoir » sur les instances représentatives.
Finalement la DRH cède et enverra aux OS les avis de toutes les instances.