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COMMUNICATION SYNDICALE JANVIER 2023

  • 12 janvier 202312 janvier 2023

La CGT Sopra-Steria vous souhaite ses meilleurs vœux pour 2023. Et ça commence plutôt
bien avec le report de la mesure effarante de réduction drastique de la durée d’indemnisation
chômage !
Le nombre de sujets de lutte ne manqueront pas pour 2023, année d’élections professionnelles
à Sopra-Steria, entre la bataille pour les retraites, les augmentations de salaires et de meilleures
conditions de travail…
Unissons-nous pour ouvrir des perspectives et construire la mobilisation !

Les multiples attaques contre le travail (allègements de cotisations, augmentation du temps de
travail, réduction des droits d’indemnisation chômage, etc.) s’enchaînent à un rythme soutenu.
Les seuls bénéficiaires de ces attaques sont les détenteurs de capitaux dont les revenus
s’envolent sans que cela serve la société, ni l’environnement.

Si le pouvoir en place se permet de détruire méthodiquement le modèle social c’est aussi
parce que la colère engendrée par ses réformes et leur manque de soutien ne se concrétise
pas dans une contestation qui tape là où ça fait mal : au porte-monnaie du patronat !

La grève est le seul moyen constitutionnel que nous avons à notre disposition pour faire
entendre notre désaccord. Souvent on entend dire que la grève ne sert à rien, que dans nos
métiers un jour non-travaillé n’impacte en rien la production, ce qui réduit notre pouvoir de
pression sur la direction qui elle a l’oreille du gouvernement.

Figurez-vous que c’est exactement l’inverse ! Particulièrement dans notre branche où une
grande partie des salarié(e)s sont engagée sur une mission en clientèle. Pour prendre des
chiffres ronds, nous dirons que Sopra-Steria touche par l’entreprise cliente 500€ par jour pour en
reverser 200€ au salarié(e)s. Ainsi lorsque le ou la salarié(e) est en grève, les 200€ ne seront pas
reversés, mais surtout Sopra-Steria n’aura pas touché les 500€, c’est donc une perte sèche de 300€
par jour et par salarié(e) en grève. Les salarié(e)s ont donc avec la grève un réel pouvoir pour
peser sur les décisions de la direction et lui imposer de composer avec le gouvernement afin
qu’il arrête ses projets de destruction de la protection sociale et des services publics.

Faire grève est un droit constitutionnel, il ne peut pas être reproché à un(e) salarié(e) de faire
grève (même en clientèle, une entreprise utilisatrice ne peut pas s’en séparer à ce motif). Le
jour de grève est à déclarer dans GTA, au plus tard le jour même (après ce n’est plus possible),
un message de prévenance n’est pas nécessaire. Si un syndicat représentatif nationalement
appelle à la grève, il n’y aura alors pas besoin que les syndicats de l’entreprise appellent pour
avoir le droit de faire grève. La discussion avec la direction c’est bien, lorsqu’elle écoute c’est
mieux, mais la réalité est bien différente, alors agissons ensemble ! Et préparons-nous
collectivement pour tenir face à la direction, dans la durée si nécessaire.

Au jour où nous écrivons ces lignes, le projet définitif de casse des retraites voulue par l’Exécutif n’est
pas encore connu, mais nous en avons depuis plusieurs mois des avant-goûts bien amers et largement
suffisants pour appeler à la mobilisation.

Aucun indicateur, ni aucune étude, ne justifient un allongement de la durée de travail, ou montre une
mauvaise santé du système de retraite en France. Quelles sont alors les motivations du Président Macron
et du gouvernement Borne ? Tout d’abord il y a la volonté libérale de faire baisser les dépenses
publiques associées à une baisse des prélèvements obligatoires (cotisations salariales et patronales),
mais également de mettre une pression à la baisse sur les salaires en augmentant l’offre de travail. Ce
n’est pas tout, il y a encore plus sournois en détournant l’objet de la Caisse des retraites vers du
financement de projets politiques du gouvernement (Macron : « il faut financer nos transformations », Le
Maire :
« il faut financer la baisse des impôts de production et la suppression de la redevance TV »!).

Les effets sont sans appel, et aucune étude ne les contredit : repousser l’âge de départ à la retraite c’est
augmenter les dépenses pour le chômage, la maladie et l’invalidité (1 euro en moins lié à la retraite = 50
centimes en plus pour les autres risques, données du COR*)
, et c’est appauvrir les retraité(e)s en faisant
baisser les pensions (carrières complètes, ça vous parle ?).

Pour faire passer la pilule à une population qui rejette massivement le projet, nous nous attendons à ce
que tout un arsenal d’arguments soit déployé. Ne nous y trompons pas, il ne s’agira que d’effets
d’annonces et de mesurettes destinées à favoriser l’empathie sans rien coûter. De plus, corriger les
défauts du système actuel, déjà largement dégradé par les réformes précédentes**, ne demandent
nullement de le rendre insupportable pour les salarié·e·s et le monde du travail en général.

À l’opposé, la CGT propose le retrait du projet Macron, de défendre les régimes spéciaux qui
permettent de niveler par le haut l’ensemble des régimes, le départ à 60 ans à taux plein avec un
niveau de pension d’au moins 75 % du revenu net d’activité pour une carrière complète sur la base des
10 meilleures années, indexer les pensions sur l’évolution des salaires. Le financement passe par
l’augmentation des salaires, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, l’augmentation du
taux de cotisation
de 0,2 à 0,4 point par an, mettre fin aux exonérations de cotisations patronales, et
taxer les produits financiers.

C’est parce que les salairé(e)s en France ont la retraite la plus longue de toute l’OCDE que leur
espérance de vie est plus longue, et pas l’inverse !

La bataille des retraites est un enjeu de civilisation qui exige un bras de fer avec le capital, nous avons
pu l’arrêter en 2020, le combat continue, mobilisons-nous toutes et tous pour nos retraites, celles de nos
enfants, parents, voisin(e)s, ami(e)s ! La CGT Sopra-Steria appellera à la grève à chaque occasion pour
vous permettre de mener la bataille

* COR : Conseil d’Orientation des Retraites
** sans rien résoudre apparemment parce que chaque locataire de Matignon ou l’Élysée depuis 1991 s’acharne sans raison à
allonger la durée de cotisation ou baisser les pensions avec les mêmes arguments

Au départ, la finance a été conçue comme un moyen pour favoriser l’investissement dans l’entreprise en
utilisant les fonds des épargnants, elle est devenue aujourd’hui une fin en soi.
Elle ne joue donc plus son rôle premier, bien au contraire, elle détourne les ressources de l’économie
réelle, favorise l’austérité salariale, les délocalisations et organise l’évasion fiscale.

Deux principales caractéristiques :

• L’optimisation fiscale :
Nombreuse sont les entreprises qui pratiquent l’optimisation fiscale, cette dernière est décrite dans un
document du parlement européen de 2015 :
La planification fiscale a pour but de réduire l’imposition et s’appuie de manière naturelle sur des
mécanismes d’évasion fiscale, c’est-à-dire une organisation qui n’est pas illégale mais utilise les marges
(par exemple, déductibilités ou failles de la législation fiscale). Elle comprend différentes facettes: une
organisation complexe à cheval sur plusieurs États, l’utilisation de la concurrence fiscale, un
agencement des activités et flux financiers fondé sur des motivations fiscales de réduction de l’impôt.

Dans son livre « Mon Dictionnaire d’économie », Thomas Porcher décrit l’optimisation fiscale comme « un
système faisant intervenir banques, avocats, Etats, qui mettent tous une immense ingéniosité au service
des plus riches pour qu’ils ne paient pas d’impôts ( et accessoirement qu’ils ne financent pas les hôpitaux
et l’éducation)
. Certes, lorsqu’une multinationale fait des bénéfices, l’imposition en France ne concerne
que les activités localisées dans le pays, lesquelles peuvent être déficitaires ou moins rapporter
qu’ailleurs. Mais il est également possible d’organiser volontairement l’appauvrissement d’une filiale là
où l’imposition est forte pour enrichir une autre là où l’imposition est faible ».

• L’actionnariat :
Les stratégies des entreprises ont subi ces dernières décennies des transformations majeures qui
placent l’actionnaire au centre et les salarié·e·s et l’investissement à la marge.

L’entreprise devient « une vache à lait » au service de la finance.

L’exemple de notre entreprise Sopra-Steria n’échappe pas à cette règle et il suffit de jeter un coup d’œil
sur les dividendes versés aux actionnaires de la société mère au titre de l’année 2021 : 65,752 millions
d’euros.
Quelle a été la part versée aux salarié(e)s sous forme d’augmentation de salaire ?

Prenons le cas de la plus grande société du groupe Sopra Steria Group (12 900 salariés au
31/12/2021)
: au titre de 2021, l’enveloppe des augmentations était de 2,2%. Pour une masse salariale
de 646,5 millions d’euros, l’enveloppe d’augmentation en euros était donc de 14,223 millions d’euros.
Les actionnaires ont donc reçu 4,6 fois plus que les salarié(e)s augmentés tout en sachant que 5252
salarié·e·s de SSG ont été laissé(e)s de côté avec zéro augmentation en 2021.

La richesse doit être redistribuée aux travailleurs qui la
créent et pas détournée au seul profit des actionnaires !

Mon Dictionnaire d’Économie, Thomas
Porcher, édition Fayard, 2022, 342 pages
Avec ses chiffres, ses statistiques et ses théories
parfois abstraites, l’économie peut intimider. De sorte
que certains n’osent se prononcer sur ces sujets et
renoncent par là même à se forger une opinion sur des
pans entiers de la vie publique.
Quoi de mieux pour y remédier qu’un dictionnaire ?
Entrée par entrée, notion par notion, le lecteur pourra
progressivement s’y réapproprier les termes d’un
débat trop souvent confisqué.
A contre-courant de la pensée dominante, l’auteur y
livre ses analyses. Libre à chacun d’y adhérer ou pas. L’essentiel est de relancer la
réflexion, voire le débat et de permettre à toutes et tous d’y prendre part.
Ce livre offre un tout d’horizon de nombreuses problématiques cruciales pour
notre présent et notre avenir.

Pour en savoir plus, la CGT vous invite à contacter ses élus

Les élu(e)s CGT au CSE SSG:
SANVISENS Clément : 06 43 56 59 77
PHAM Quynh Chi : quynhnet@yahoo.fr
LANDIER Eric: elandier@hotmail.com


Les élu(e)s au CSE I2S:
DILSCHNEIDER Franck : 06 01 99 03 42
CUCEGLIO Valérie : valerie.cuceglio1234@gmail.com
BENABDERRAHMAN Abdelaziz: 06 17 25 17 97

Représentant syndical :
DE FRANCO Michel: CSE I2S, 0608431060.
conseiller du salarié, défenseur syndical


Délégués syndicaux CSE I2S
MARQUE Sébastien : 0685421938
BERNARD Pascal : pbsop@tutanota.com
USTASE Vincent : vincent.perso.ustase@free.fr ou 0652268722

Autres

POUR DES AUGMENTATIONS GENERALES DE SALAIRES

  • 12 janvier 202312 janvier 2023

La fin de l’année 2022 a été marquée par une flambé de l’inflation (entre 6% et 7%) et par des profits pour les
entreprises et de dividendes pour leurs actionnaires.

Notre entreprise Sopra Steria a versé aux actionnaires de la société mère au titre de l’année 2021 : 65,752
millions d’euros.

Qu’a-t-elle versé aux salarié(e)s sous forme d’augmentation de salaire?

Dans le cas de société du groupe Sopra Steria Group (12 900 salariés au 31/12/2021) et au titre de l’année
2021, l’enveloppe des augmentations était de 2,2%. Pour une masse salariale de 646,5 millions d’euros,
l’enveloppe d’augmentation en euros était donc de 14,223 millions d’euros.

Les actionnaires ont donc reçu 4 ,6 fois plus que les salarié(e)s augmentés tout en sachant que ce sont 5252
salarié(e)s de SSG qui ont été laissés de côté avec zéro augmentation en 2021.

Pour la CGT, cette situation est inacceptable car le fruit du travail doit être partagé entre les travailleurs qui le
produisent.

LA CGT DEMANDE UNE POLITIQUE D’AUGMENTATION GENERALE DES SALAIRES POUR
MIEUX REPARTIR LES RICHESSES CONSEQUENTES DE L’ENTREPRISE

ROANNE : INFLATION vs AUGMENTATIONS

La CGT alerte mensuellement la direction depuis le mois de mai 2022 en CSE sur la situation des salariés
Roannais au regard de la baisse de leur pouvoir d’achat due à leurs faibles salaires (les plus bas du groupe) et
à l’inflation galopante :

Le rapport de l’expertise sur la politique sociale Sopra Steria I2S de septembre 2022 confirme que :

« Quel que soit le positionnement, les rémunérations médianes des salariés du CSP sont largement en
défaveur des salariés de Roanne ».

Face à cette situation, la CGT a également demandé avec insistance et à chaque CSE une augmentation
générale.
Nous n’avons pas été écoutés par le passé, pire la direction a refusé cette augmentation générale
pour d’obscures raisons mais lors du dernier CSE de décembre 2022, la direction semble enfin nous avoir
entendus.

Nous restons cependant prudents, et attendons des actions concrètes de la direction.

Tract-Janv-2023Télécharger
Autres

BONNE ANNEE – TOUS NOS VŒUX

  • 1 janvier 20232 janvier 2023

La CGT Sopra-Steria vous présente ses vœux pour cette nouvelle année 2023, en apportant une attention toute particulière aux 5000 salarié(e)s qui n’ont pas été augmentés l’an passé. Nous sommes toujours dans la lutte pour que les bénéfices de notre entreprise soient répartis plus équitablement, faire reconnaitre le travail de chacune et chacun, pour que les jours de RTT soient complètement aux mains des employé(e)s et qu’enfin les salaires soient revalorisés de façon substantiels en tenant compte de l’inflation. Comme vous le savez 2023 sera une année décisive pour la défense de vos droits, et nous serons toujours à vos côtés les défendre. Rejoignez-nous

Autres

Focus sur les risques psychosociaux à SOPRA STERIA GROUP

  • 11 décembre 202216 décembre 2022

Une enquête a été menée par un cabinet désigné par le CSE SSG durant cet été 2022 au
niveau national sur les risques psychosociaux.
La CGT met l’accent sur quelques points :

Lire la suite de « Focus sur les risques psychosociaux à SOPRA STERIA GROUP » →
Autres

GRÉVE LE 10 NOVEMBRE 2022

  • 8 novembre 202223 novembre 2022

La confédération CGT et la fédération CGT Sociétés d’Études ainsi que le syndicat CGT SOPRA-STERIA appelons à la grève générale le jeudi 10 novembre 2022 , pour l’augmentation des salaires correspondant à l’inflation

Autres

LA DIRECTION DEMANDE LA SIGNATURE D’UN AVENANT AUX SALARIE.E.S…

  • 8 novembre 202223 novembre 2022

La direction a envoyé le 24 octobre 2022 un email aux salarié.e.s contenant une proposition d’avenant à leurs contrats de travail pour un changement de modalité horaire.

Cet email a été adressé à l’ensemble des salarié.e.s en « modalité 2 » leur proposant s’ils le souhaitent de passer à la modalité « salariés en heures ».

Mais la direction se garde bien d’expliquer aux salarié-e-s qu’elles pourront être les conséquences de cette modification de leur contrat de travail !!!

Lire la suite de « LA DIRECTION DEMANDE LA SIGNATURE D’UN AVENANT AUX SALARIE.E.S EX-STERIA MODALITE 2 » →
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REVENDICATIONS

  • 30 octobre 202223 novembre 2022

Voici les revendications que nous avons porté lors des négociations sur le travail en équipe

Nous n’avons pas signé l’accord final, car aucune de ces revendications n’ont été prises en compte

Lire la suite de « REVENDICATIONS » →
Autres

REVENDICATIONS

  • 30 octobre 202230 octobre 2022

Temps de Travail

1. Heures supplémentaires

  1. Le recours aux heures supplémentaires structurelles (permanentes) est interdit
  2. Chaque heure effectuée (payée ou récupérée) au-delà de la durée légale hebdomadaire du travail s’impute sur le contingent annuel d’heures supplémentaires par salarié(e).
  3. Le contingent annuel d’heures supplémentaires est fixé à 90 heures
  4. Chaque heure supplémentaire à partir de la 36ième heure est majorée à 25% et 50% à partir de la 40ième heure.
  5. Un repos compensateur équivalent à 1 heure supplémentaire est accordé dès la 41ème heure
  6. Les conventions forfaitaires horaires hebdomadaires ne peuvent être inférieures à ces dispositions.
  7. Les conventions forfait jours ne sont possible que pour les cadres dirigeants
  8. Aucune convention forfaitaire ne peut remettre en cause les limitations horaires, la comptabilisation des heures supplémentaires et le contingent d’heures supplémentaires

2. Annualisation

  • L’activité de SOPRA STERIA I2S ne justifie pas une annualisation du temps de travail. Aucune annualisation, ni décompte annuel des heures supplémentaires

3. Horaires individualisés

  1. Doivent être le choix des salarié-e-s avec la possibilité laissée à ces dernier-ère-s de revenir à un horaire collectif.
  2. Mise en place d’un outil de comptabilisation des heures effectuées

4. Temps partiel

Trois possibilités au choix :

  1. Le passage à temps complet
  2. Le maintien de l’horaire antérieur avec une augmentation proportionnelle du salaire horaire
  3. La diminution proportionnelle du temps de travail avec maintien intégral de l’ensemble des éléments de rémunération.
  • Pas de dérogation à la règle d’une seule coupure dans la journée d’au maximum 2 heures, sauf certains postes très spécifiques et précisément justifiés avec contrepartie en proportion.
  • Interdiction de la modulation pour le travail à temps partiel.
  • Toute heure complémentaire doit être majorée, à 25 % puis à 50 %, comme le préconise la Cour de justice européenne. Priorité de retour temps complet en application de l’article L3123-17 du Code du Travail

5. Droit à la déconnexion

  1. Interdiction de toutes connexions professionnelles en dehors des heures de travail.
  2. Obligation de former les managers et les RH sur le droit à la déconnexion et sur les leviers à utiliser pour réduire et optimiser le nombre de mails envoyés.
  3. Evaluation annuel du nombre de mails reçus par les salarié(es) (par service et catégorie professionnelle) et l’adoption de mesures pour les faire diminuer.
  4. Droit, pour tous les salarié(es) ayant un travail autonome à réaliser nécessitant de la concentration, d’être durant au moins une demi-journée par semaine ou 10 % de leur temps de travail, non joignables (sauf urgence ou astreinte).
  5. Respecter l’objet et la finalité des moyens de communication mis à disposition, tant en termes de forme que de contenu (donner la bonne information, au bon interlocuteur, au bon moment). 

6. Usage de la messagerie électronique

  1. L’utilisation de la messagerie électronique ne doit pas être le seul vecteur de communication entre le manager et son équipe et plus généralement entre les différents salariés. Il ne doit pas se substituer au dialogue et aux échanges physiques ou oraux qui contribuent au lien social dans les équipes et préviennent de l’isolement.
  2. Privilégier dans la mesure du possible la communication verbale (par téléphone ou de visu).
  3. Limitation de la diffusion du courriel au destinataire concerné en évitant la diffusion systématique à un grand nombre de personnes.
  4. Limitation de l’utilisation de la messagerie électronique au strict nécessaire.
  5. Ne pas adresser de messages d’ordre professionnels, notamment par courriels et/ou SMS entre 20 heures et 8 heures, ni les jours de repos et jours fériés. 

7. Congé Payés :

  1. Les dates individuelles des congés fixées par l’employeur après consultation des salarié(e)s doivent être portées à leur connaissance deux mois avant leur départ.
  2. La modification ne peut intervenir qu’après accord préalable entre les deux parties.
  3. Lorsque l’entreprise prend l’initiative de cette modification, elle s’engage à verser sur justificatifs un dédommagement correspondant aux frais éventuels occasionnés.
  4. Priorité sera donnée aux salarié(e)s dont les enfants fréquentent l’école et qui désirent prendre leur congé pendant une période de vacances scolaires.
  5. Les conjoints travaillent dans la même entreprise ont droit à un congé simultané.
  6. Lorsque plusieurs membres de la même famille vivant sous le même toit travaillent dans la même entreprise, le congé leur sera accordé simultanément s’ils le désirent.

8. Surtemps de trajet

  1. 1,00€ par tranche de 5 à 15 min
  2. 2,00€ par tranche de 15 à 30 min
  3. 4,00€ par tranche de 30 min à 1 heure
  4. 8,00€ par heure

Vous trouverez l’accord du temps de travail en équipe sur Face To Face

Autres

I2S : Pourquoi la CGT n’a pas signé les…

  • 30 octobre 202230 octobre 2022

La CGT n’a pas signé les accords « temps de travail » et « travail d’équipe » car comme à son habitude la Direction n’a pas réellement négocié mais fortement suggéré des accords aux rabais, ceci, lui permettant d’exploiter encore un peu plus les salarié(es), la direction vient de trouver un nouveau slogan :

TRAVAILER PLUS POUR GAGNER MOINS

MÊME BEAUCOUP MOINS.

Concernant l’accord « Temps de travail » :

  • Sur la forme:

La Direction a présenté une version projet avec des révisions annotées et n’a pas laissé suffisamment de temps pour en faire l’analyse alors que cet accord est l’un des plus importants et nécessite plus de temps de négociations.

  • Sur le fond: 

La CGT n’a pas signé cet accord pour les raisons suivantes :

Accord de « type usines à gaz » avec de trop nombreuses exceptions aux règles.

La CGT a demandé que l’avenant soit explicite pour expliquer aux salarié(es) que la réintégration des 3h30mn hebdomadaires dans le salaire, diminuera systématiquement ce dernier car ces heures supplémentaires sont défiscalisées en système en Modalité 2. La CGT a donc demandé ainsi que le syndicat Avenir à la direction d’avoir le modèle de l’avenant qu’elle compte envoyer aux salarié(es) en « Modalité 2 » leurs proposant le passage à la modalité « Salariés en heures » : La direction a répondu par la négative.

La CGT est opposée aux horaires individualisés dont l’amplitude va de 07h30 19h30 (12 heures) avec des plages fixes et mobiles car souvent les salarié(es) effectuent des heures supplémentaires dans cette plage des 12 heures sans qu’elles soient payées.

Les heures individualisés doivent être le choix des salarié(es) avec la possibilité laissée à ces dernier(ères) de revenir à un horaire collectif.

Tous les jours de RTT doivent être à l’initiative du salarié(e) Les jours RTT à l’initiative de la hiérarchie n’ont pas lieu d’être.

Concernant les congés payés, les revendications de la CGT n’ont pas été pris en compte, en particulier :

  • Les dates individuelles des congés fixées par l’employeur après consultation des salarié(es), doivent être portées à leur connaissance deux mois avant leur départ.
  • La modification ne peut intervenir qu’après accord préalable entre les deux parties. Lorsque l’entreprise prend l’initiative de cette modification, elle s’engage à verser sur justificatifs un dédommagement correspondant aux frais éventuels occasionnés.
  • Priorité sera donnée aux salarié(es) dont les enfants fréquentent l’école et qui désirent prendre leur congé pendant une période de vacances scolaires.
  • Les conjoints travaillent dans la même entreprise ont droit à un congé simultané.
  • Lorsque plusieurs membres de la même famille vivant sous le même toit travaillent dans la même entreprise, le congé leur sera accordé simultanément s’ils le désirent.

Concernant le CET (Compte épargne-temps), la CGT a demandé l’ouverture d’une négociation à part.

La direction n’a pas accepté.  

Concernant l’accord « Travail en équipe » :

  • Sur la forme :

La Direction a présenté une version projet avec des révisions annotées et n’a pas laissé suffisamment de temps pour en faire l’analyse.

  • Sur la fond :

La CGT n’a pas signé cet accord pour les raisons suivantes :

  • Des chapitres laissant trop de liberté à la hiérarchie au détriment du respect de la vie privée, de la santé et de la rémunération des salarié(es).
  • Au lieu de mettre en place des astreintes, il a été mis en place des vacations dites de remplacement. Le jour de remplacement n’est payé que lors d’un déclenchement et de fait supprime le payement de la journée d’astreinte de 24H.
  • Les temps de pauses repas ne sont pas respectés, ce qui semble délétère pour la santé des salarié(es)
  • Le non-respect de la pause légale de 20 minutes pour 6 h de travail consécutif qui est maintenant décomposée en 2 pauses de 10 minutes (et de surcroit à ne prendre que si ça ne dérange pas le client !!)
  • Le planning test présenté en séance est « inhumain » et met en péril la vie personnelle et la santé des salarié(es). Ce planning en 5×8 dépossède les salarié(es) de leurs week-ends jours fériés et nuits.
  • Les primes allouées ne compenseront jamais la fatigue accumulée, les contraintes horaires freineront toute augmentation de salaire.

Nos métiers, mis à part celui de la cybersécurité qui fonctionne déjà sans accord signé et validé, n’ont pas besoin de ce type d’horaires (nuits et weekend).

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COMMUNICATION SYNDICALE OCTOBRE

  • 10 octobre 202210 octobre 2022
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