TRAID-UNION: Un « syndicat » indépendant?
Qui pourrait en douter encore?
Lorsqu’un « syndicat » n’existe que pour contrecarrer l’action d’organisations syndicales dans le seul but de favoriser les objectifs de la Direction, peut-on parler à son égard d’indépendance?
Dans un « tract » envoyé à l’ensemble des salarié-e-s de Sopra Steria ils assènent des contre-vérités, des omissions coupables:
Sur l’économie, pas un mot sur la situation préoccupante de la filiale I2S, alors que le nombre de départ de salarié-e-s est on ne peut plus important, les pressions sur les salarié-e-s deviennent grandissantes.
Sur les frais de déplacement, ils induisent en erreur les salarié-e-s en parlant de négociations, alors qu’il s’agit d’une décision unilatérale de la Direction, qu’elle soumet simplement à l’avis du Comité d’Entreprise! L’objectif de ce « syndicat » est simplement de d’appuyer la Direction. Alors qu’aujourd’hui sur plusieurs sites les salarié-e-s s’inquiètent et commencent à se mobiliser contre la position inflexible de cette Direction.
Le plus grave est ce qu’ils écrivent concernant les violations des règles en matière de temps de travail. Ils inventent une théorie du complot, expliquant que la Direction veut se mettre en conformité mais ce sont les organisations syndicales qui l’en empêchent pour mieux les trainer devant les tribunaux!
Oubliant par la même de préciser que ce sont les Inspections du Travail qui constatent les infractions et qui dressent des procès-verbaux sur ces violations répétées et restées impunies jusqu’alors.
Ce serait risible, si ces violations de la part des Directions n’entrainaient pas des conséquences graves pour la santé des salarié-e-s. Visiblement c’est le cadet des soucis de Traid Union qui agit en défense des intérêts de la Direction.
L’objectif en fait de ce « tract » est d’essayer d’obtenir une représentativité et une majorité aux prochaines élections pour assurer le passage de tous les projets présentés par la Direction. Ils agissent comme un « cheval de Troie »!
Ils sont ainsi les dignes héritiers des « organisations syndicales » dites libres qui se sont constituées au siècle dernier pour s’opposer aux revendications des salarié-e-s! Bel exemple de modernité!
Cette organisation représente un véritable danger pour les revendications des salarié-e-s de SOPRA!