GRÉVE LE 10 NOVEMBRE 2022
La confédération CGT et la fédération CGT Sociétés d’Études ainsi que le syndicat CGT SOPRA-STERIA appelons à la grève générale le jeudi 10 novembre 2022 , pour l’augmentation des salaires correspondant à l’inflation
La confédération CGT et la fédération CGT Sociétés d’Études ainsi que le syndicat CGT SOPRA-STERIA appelons à la grève générale le jeudi 10 novembre 2022 , pour l’augmentation des salaires correspondant à l’inflation
À diplôme égal, au même niveau de démarrage de carrière, jeunes femmes et hommes sont embauchés avec possiblement un écart différentiel de salaire pouvant aller jusqu’à 30%.
Le travail salarié des femmes est encore trop souvent considéré comme second, après celui du mari, ou du compagnon, la rémunération des femmes constituant un salaire d’appoint, un supplément pour le ménage.
Après les applaudissements, maintenant rejoignons les personnels de santé dans la lutte le mardi 16 juin 2020 !
Depuis des années, la CGT n’a eu de cesse de dénoncer les politiques de santé publique, d’action sociale mais aussi la casse du système de la sécurité sociale qui les accompagnent en exigeant que des mesures concrètes soient prises.
C’est donc en ce sens que la CGT, porte un projet de Sécurité sociale intégrale financée à 100% par des cotisations sociales employeurs et salarié·e·s.
Le 16 janvier plusieurs centaines de milliers de personnes ont à nouveau manifesté contre le projet de réforme de la retraite par points portée par le gouvernement. Alors que les organisations syndicales et la population refusent majoritairement ce projet, le président Macron et son premier ministre s’entêtent à vouloir casser notre système de retraite solidaire. Ils sont incapables, ou refusent, de répondre aux questions légitimes que se posent les travailleurs et travailleuses de ce pays sur leur durée de cotisation, le montant de leur pension, qu’est-ce qu’une carrière complète? etc… Ils refusent d’entendre nos propositions pour garantir et améliorer notre système actuel.
La grève se poursuit chaque jour dans de nombreux secteurs du public comme du privé, cette semaine des égoutiers, des éboueurs, se sont massivement mobilisés, des salarié.es de la Banque de France ont démarré un mouvement de grève reconductible dans les centres de tri des billets et la fabrication du papier. Dans la Culture, les bibliothécaires, les techniciens, les personnels des musées sont en grève.
En plus des grèves et des manifestations, de nombreux piquets, rassemblements, initiatives, se sont tenus aujourd’hui. A la suite des avocats et avocates jetant leur robe au pied de la ministre, des enseignants et enseignantes ont vidé leurs sacs ou jeté leurs manuels devant leurs directions départementales et académiques. La grève des dockers et portuaires, des marins s’est poursuivie rendant le trafic maritime quasi nul. Ce matin le grand chantier de la Porte Maillot à Paris a été arrêté avec les salariés exigeant la reconnaissance de la pénibilité de leurs métiers. Le dépôt pétrolier de Cusset Vichy a également été occupé. C’est aussi une grande solidarité qui s’exprime comme à Rodez où la confédération paysanne a offert plus d’une tonne de nourriture aux grévistes.
Le courrier d’Edouard Philippe, les interventions des ministres et députés de LREM ne convainquent personne, de plus en plus de salariés, issus de secteurs professionnels différents se joignent à la grève et aux mobilisations. Contrairement à toutes les annonces la mobilisation et la détermination ne faiblissent car ce projet est injuste, néfaste pour les travailleurs et travailleuses, les jeunes, les retraités.
La CGT est déterminée à poursuivre la lutte jusqu’au retrait. Elle appelle à poursuivre toutes et tous ensemble les mobilisations et les grèves interprofessionnelles dans toutes les entreprises et les services et sur tout le territoire.
Pour Toulouse,
Pour Paris,
Bonjour,
Dans la communication envoyée le 3 décembre 2019 aux salarié-e-s I2S au sujet de la grève du 5 décembre, vous avez proposé aux salarié-e-s 3 options :
Nulle part il est envisagé de faire la grève. Nulle part vous considérez que des salarié-e-s ont fait le choix de ne pas se laisser faire, et désirent s’engager dans la contestation d’un projet gouvernemental qui détruit le modèle social auquel ils et elles sont attachées.
La CGT Sopra Steria vous rappelle que la grève est un droit constitutionnel, et que rien ne doit être envisagé pour l’interdire.
Nous vous rappelons également que si un syndicat a déposé un avis de grève au plan national ou au niveau de la branche professionnelle, il n’est pas nécessaire d’aviser l’employeur de la grève et donc pas besoin de prévenir le manager.
Nous ajoutons que les 2 propositions de la direction dans sa communication ne prennent pas en compte le caractère interprofessionnel de cette grève. En effet, vous proposez de faire du télétravail, ce qui ne prend pas du tout en compte les cas de parents qui devront garder leurs enfants car les professeurs et les administrations de l’éducation nationale seront en grève (en voulant défendre le futur de tous les gamins, ceux de grévistes comme ceux de non-grévistes). Le télétravail n’a pas pour objectif de garder ses enfants !
Aussi la solution de poser un jour de RTT ou de congé est contraire à la finalité de ces jours. Les RTT et les congés ont pour but le repos, et non pas celui d’arranger la direction avec ses comptes ! De plus, vous incitez les salarié-e-s qui n’ont pas forcément la connaissance de leur possibilité d’user du droit de grève, ou qui ont simplement la crainte de se faire reconnaître par l’employeur comme gréviste, à participer au mouvement en perdant un jour de repos.
Aussi dans les prochaines communications, nous vous demandons d’ajouter une mention expliquant que les dispositions que vous proposez s’adressent aux salarié-e-s qui ne souhaitent pas faire grève. Et également de rappeler aux salarié-e-s qu’ils et elles ont tout droit de faire grève.
En vous remerciant
Cordialement
La CGT SopraSteria
Depuis des mois, nous alertons et mobilisons les salarié-e-s sur les dangers du projet gouvernemental sur des retraites (Delevoye) ! En effet, les mesures envisagées remettent en cause notre système de retraite solidaire pour aller vers un système de rente, ce qui obligera les salarié-e-s à s’épuiser au travail avant de pouvoir partir (64-67 ans et plus ?) et pour une grande partie des retraité-e-s vivre dans la précarité.
Pourtant certaines organisations syndicales font des propositions pour améliorer le système, alors que le gouvernement cherche à diviser en opposant les actifs et retraités, les travailleurs des régimes spéciaux ou celles et ceux du régime général… L’attitude du pouvoir est inacceptable, irresponsable ! Le gouvernement doit entendre les exigences qui s’expriment dans le pays, et mettre à contribution les entreprises où les moyens existent pour financer des mesures de progrès social ! En premier lieu en supprimant le Cice qui nous coûte aujourd’hui deux fois plus que la part des retraites dans le pire des scenarii et sans aucun bénéfice pour la population, en augmentant les salaires, et en faisant appliquer l’égalité salariale femmes- hommes.
Tous ensemble, dès le jeudi 5 décembre, soyons mobilisé-e-s, débattons et organisons la grève… Dans de très nombreuses entreprises et professions, l’action et la grève s’organisent (Santé, RATP, SNCF, Sécurité Sociale, Métallurgie, Commerce, Éducation Nationale, Finances, Chimie, …).
La mobilisation du 5 décembre s’annonce exceptionnelle !
Et les salarié-e-s de SopraSteria y ont toute leur place !
Aussi la CGT SopraSteria vous appelle à une journée de grève, sans demander ou poser un préavis, sans décaler vos réunions, sans vous avancer sur le travail prévu la veille, ou le repousser au lendemain.
Vous aussi vous pouvez montrer votre rejet de la perte de la garantie du niveau de vie qu’engendre cette réforme, vous pouvez contester l’impossibilité de connaître vos futurs droits retraites.
dossier sur les retraites paru sur le Lien Syndical d’avril 2019 (publication de la fédération CGT Sociétés d’études)
La CGT porte une appréciation très claire sur les objectifs du projet gouvernemental, confié depuis plus d’un an maintenant au haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul DELEVOYE. En effet, ce projet de réforme de retraite universel par points consiste à accélérer la baisse des pensions pour répondre aux exigences européennes de diminution de la part du PIB actuellement consacré aux retraites. Pour cela, il s’agit d’en finir avec un régime de Sécurité sociale construit sur les cotisations sociales, et assis sur les richesses produites par le travail. En cela, ce projet de réforme s’inscrit dans une politique imposée au gouvernement par le patronat de toujours réduire la part des cotisations patronales. C’est ainsi que, cette semaine, pourrait être dévoilé le sort réservé aux mécanismes de solidarité, c’est-à-dire les droits non contributifs attribués aujourd’hui.
Pour rappel, cette solidarité permet de mutualiser les risques pouvant advenir tout au long d’une vie de travail : chômage, maladie, handicap, bas salaires… de compenser des interruptions d’activité incontournables : maternité… ou des pertes de revenus impactant fortement les ressources des retraités, ainsi en est-il aussi les pensions de réversion.
LE 27 AVRIL 2019, OPPOSONS-LEUR UNE RIPOSTE GÉNÉRALE !
FACE À UN GOUVERNEMENT MINORITAIRE QUI AGIT DANS L’INTÉRÊT D’UNE POIGNÉE DE RICHES PRIVILEGIÉS, L’URGENCE SOCIALE NOUS IMPOSE D’AGIR ENSEMBLE, DANS L’UNITÉ LA PLUS LARGE, POUR CONCRÉTISER LA CONVERGENCE DES LUTTES ET DES MOBILISATIONS EN COURS.
C’EST LA CONDITION AUJOURD’HUI INDISPENSABLE POUR GAGNER L’AMÉLIORATION IMMÉDIATE DES CONDITIONS DE TRAVAIL ET DE VIE DES TRAVAILLEURS ET DE LA POPULATION.
Lire la suite de « GOUVERNEMENT ET MEDEF VEULENT TOUT DÉTRUIRE ! » →
COMMUNIQUE
Le Gouvernement a fini par « dévoiler » ses ordonnances pour mettre à bas le Code du Travail. Il n’y a bien entendu eu aucune négociation. Les intentions du Gouvernement étaient connues depuis longtemps. Malheureusement les inquiétudes de la CGT ont été confirmées. Il ne s’agit pas d’une réforme de plus. Il s’agit bien de donner satisfaction aux demandes du MEDEF. Demandes constantes pour revenir sur les conquêtes sociales obtenues par la lutte des salarié.e.s avec leurs organisations syndicales. D’ailleurs seules les organisations patronales se sont satisfaites de ces ordonnances.
Si nous laissions faire, l’ensemble des salarié.e.s sera laissé à la merci de leur employeur. Celui-ci aurait alors une main-d’œuvre avec des rémunérations à la baisse, taillables, corvéables et jetables !
C’est de la responsabilité des organisations syndicales de se battre et de faire en sorte que nous soyons tous et toutes mobilisé.e.s dans l’unité, quel que soit le positionnement de tel ou tel responsable d’organisations syndicales.
Les salarié.e.s quel que soit leur secteur d’activités, leur statut, leur qualification n’auront plus aucun moyen et recours pour se faire entendre dans l’Entreprise et faire valoir leurs droits (formation, qualification, rémunération…). Et pas de de réelles possibilités de défenses avec l’affaiblissement sans pareil dans l’histoire des prud’hommes, des Instances Représentatives du Personnel, du tout pouvoir donné à l’Entreprise. En résumé pour la/le salarié-e revendicati-f-ve l’employeur lui dira « c’est ça ou la porte ! ».
La CGT SOPRA STERIA assume cette responsabilité et appelle l’ensemble des salarié.e.s du Groupe SOPRA STERIA à se mobiliser le MARDI 12 SEPTEMBRE en faisant grève ce jour et en participant aux manifestations appelées par les Organisations Syndicales
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DROIT DU TRAVAIL
mercredi 21 juin 2017
La CGT a été reçue pour une deuxième et ultime heure de discussion sur le projet de refonte totale de 120 ans de droit du travail. Cela concerne, en effet, la primauté de l’accord d’entreprise sur les conventions collectives et le contrat de travail.
Le gouvernement se refuse toujours à mettre un texte sur la table ! Dans le même temps, le projet de loi d’habilitation paraît cet après-midi dans la presse.
Le Directeur de cabinet se contente d’exposer les propositions portées par les organisations patronales et syndicales, sans jamais préciser l’étendue des régressions sociales contenues dans les projets d’ordonnances.
Avec le projet de loi travail XXL, c’est la fin du CDI pour toutes et tous. Les branches professionnelles pourraient ainsi décider du nombre de renouvellement des contrats précaires ou bien de l’instauration de contrats de mission, de projet ou de chantier, pour l’ensemble des salariés d’un secteur d’activité.
Avec le projet de loi travail XXL, l’accord d’entreprise pourrait s’imposer au contrat de travail. C’est le travailler plus pour gagner moins !
Tout salarié n’acceptant pas la modification de son contrat de travail (rémunération et temps de travail) se verrait purement et simplement licencié, sans possibilité de recours.
La CGT se refuse à marchander les droits et les protections des salariés. Elle entend faire avancer ses propositions de progrès social : augmentation des salaires, réduction du temps de travail, généralisation des CDI (…) pour travailler mieux, moins, toutes et tous.
La CGT appelle l’ensemble des travailleurs à amplifier les initiatives et les mobilisations interprofessionnelles pour faire barrage au projet Macron et imposer l’acquisition de droits nouveaux.