Pourquoi la grève du 17 septembre ?
Annoncé le jeudi 03 septembre 2020, le plan de relance baptisé « France Relance », qui scintille par son chiffre de 100 milliards d’euros, constitue un excellent produit marketing en trompe-l’œil.
Aucune condition de maintien de l’emploi n’étant demandée aux entreprises qui palperaient le gros lot financé sur le dos des salarié·e·s, les annonces de plans sociaux continuent et se multiplient : DAHER, EXPLEO, DERICHEBOURG, SCALIAN, ALTRAN…
À Altran comme ailleurs, les directions prennent comme prétexte le fait que les « concurrents » et Airbus ont recours aux APC ( Accords de performance collectives) pour faire signer aux syndicats des pertes de salaires (jusqu’à 700 euros par mois), de RTT et de congés…C’est insupportable !
Travailler plus pour gagner moins
Et il ne faut pas compter sur le gouvernement Castex pour améliorer la situation. Son plan de soutien consiste à offrir des milliards aux grands donneurs d’ordres, sans aucune contrepartie, sans aucun jalon ni exigence de résultat.
En effet, le ministre de l’économie a proclamé devant l’assemblée nationale en juillet que «La France n’a pas de problème de demande»
- D’abord, les plus précaires des Français auront 0,8% de ce plan soit 800 millions, une goutte d’eau par rapport à leurs besoins.
- L’épargne des plus fortunés ne sera pas taxé et la suppression de l’ISF est maintenue.
Les suppressions d’emplois ont des conséquences directes : des bassins d’emplois sinistrés et des familles appauvries.
Et pourtant, le gouvernement croit pouvoir relancer l’économie en inondant les entreprises d’argent public toujours selon la recette néolibérale de « la théorie du ruissellement ». On connaît les conséquences désastreuses de cette fameuse et fumeuse théorie (qui n’a de la théorie que le nom) – mise en place par la politique Macron en France – sur les économies des pays où elle a été appliquée, France comprise.
On ne peut pas rester les bras croisés à compter les emplois supprimés, des vies en souffrance etc….
Et quand on est salarié·e, pour exprimer son opinion il n’y a pas beaucoup de moyens : le premier est le droit de faire grève et de manifester, même – et surtout – dans le privé.
La CGT refuse la résignation, elle appelle à la mobilisation la plus large et unitaire possible.
LA CGT, LA FÉDÉRATION CGT SOCIÉTÉS D’ÉTUDES ET LA CGT SOPRASTERIA APPELLENT À UNE JOURNÉE DE GRÈVE ET À PARTICIPER AUX MARCHES POUR L’EMPLOI LE 17 SEPTEMBRE 2020
Les rendez-vous connus À Toulouse 10h, Place Arnaud Bernard À Paris, 14h Place de la République et d’autres lieux… |