NEGOCIATION TRAVAIL POSTE: Le « syndicat » TRAID UNION au secours…
L’organisation appelée « Traid union », syndicat maison de SOPRA-STERIA dans la droite ligne des syndicats maison du siècle dernier s’est exprimée par tracts cette semaine. Tract spécifiquement pour la filiale SOPRA STERIA I2S.
Pas un mot bien sûr sur la baisse d’effectifs de 450 salarié-e-s au cours de l’année 2015. Il y a fort à parier qu’ils considèrent que ces 450 départs sont le résultat de la volonté libre des salarié-e-s de partir…comme le soutien le Directeur Général du Groupe, niant les pressions exercées.
Par contre, Traid Union est prolixe sur la négociation du Travail Posté:
Nous citons le tract: « Il est vital que les négociations en cours sur l’accord relatif au travail posté permettent de retrouver cette compétitivité »
Venant de personnes qui ont des responsabilités en tant que managers, responsables commerciaux, cela n’a rien d’étonnant. Eux qui fermaient les yeux lorsque les salarié-e-s impliqué-e-s faisaient dans l’illégalité la plus totale 60 heures par semaine, enchainaient plusieurs postes dans la même journée, travaillaient plusieurs week-end d’affilés. Au contraire cela les arrangeaient bien!
L’accord de 2007 après une longue bataille menée unitairement, et après l’intervention décisive de l’Inspection du travail pour interdire le travail de nuit sans accord, a permis de mettre fin à cette exploitation éhontée des managers.
Nous citons encore le tract: « Nous demandons aux autres syndicats de sortir de leur postures traditionnelles sur les acquis et enfin considérer ce qu’ils prétendent défendre l’emploi »
Traid Union en ânonnant le discours de la Direction, confirme qu’il est bien un syndicat pro Direction. Il ne propose ni plus ni moins qu’aux salarié-e-s de revenir à la situation d’avant 2007.
La CGT leur demande d’abandonner leur primes sur objectifs, gagnées grâce au travail des salarié-e-s d’I2S et d’aller travailler eux-même « au charbon »: en 3×8, 24h sur 24 et 365jours par an aux conditions qu’ils voudraient imposer, pour qu’ils se rendent compte un tant soit peu des conditions des salarié-e-s!