Budget des CE à Steria: La CGT exige la…
Avant même la création des Comités d’Etablissements à Steria en 2001, la CGT a fait en sorte que le principe de mutualisation des budgets des différents CE soit adopté.
Comment imaginer que les salarié-e-s puissent être considéré-e-s différemment et ne puissent prétendre aux même types d’activités, de prestation simplement parce qu’ils appartiennent à un site essentiellement de technicien-ne-s?
Ce principe a malheureusement été écorné il y a quelques années par la volonté d’élu-e-s, majoritairement FO, du site d’Antibes qui avaient décidé de ne plus participer à la mutualisation (répartition de la masse salariale globale de l’UES Steria au prorata des effectifs de chaque établissement). Les autres CE avaient poursuivi le principe de solidarité.
Aujourd’hui le CE de la Région Parisienne a décidé d’emboiter le pas du CE d’Antibes. Donc aujourd’hui il n’existe plus de solidarité entre les salarié-e-s de Steria. Cela par la volonté des élu-e-s des listes des 2 syndicats « maison », Steria-Avenir et Traid-Union-proche des thèses de la direction. Ces 2 « syndicats » portent une très lourde responsabilité et encouragent ainsi la division des salarié-e-s.
Lorsque l’on cherche à en comprendre les raisons, nous sommes effarés de ce qui nous revient aux oreilles :
Il s’agit ni plus ni moins d’une sordide « vengeance » : Traid-Union reprocherait à des membres d’une organisation syndicale la répartition des sièges des élu-e-s au Comité Central d’Entreprise : Ils considèrent que la Région Parisienne compte tenu de son effectif devrait être mieux « représentée ».
Les salarié-e-s font donc ainsi les frais d’une vendetta entre des individus plus prompt à rechercher leur intérêt.
La CGT dénonce fermement ce type de comportement à des années-lumière de ce que doit être le combat pour faire avancer les revendications des salarié-e-s. Il est vrai qu’on peut difficilement s’attendre à autre chose de ces protaganistes!