DE NOUVEAUX DROITS POUR UN NOUVEAU RÔLE CONTRIBUTIF
Être ingénieur, cadre ou technicien-ne chez SOPRASTERIA aujourd’hui, consiste de plus en plus, à être le porteur et le garant de l’idéologie patronale, à jouer le rôle que la direction tente de nous imposer, à nous sentir responsable et sans condition, de la mise en œuvre de directives imposées.
Nous sommes supposé-e-s laisser au vestiaire nos convictions profondes, notre liberté de pensée et d’opinion, nos droits citoyens les plus fondamentaux.
Au fur et à mesure que les conditions sont créées pour précariser la situation des salariés, l’exigence d’adhésion à la politique de l’entreprise est plus forte. De même que le patronat pousse pour que le contrat de travail passe d’une mise à disposition de moyens pendant un temps donné, à une obligation de résultats quasi-permanente, le glissement s’opère : nous devrions non seulement engager notre savoir-faire au service de l’entreprise mais également « un savoir-être » prédéfini par une charte « éthique » ou un « code de bonne conduite ». Quelle est cette « éthique » qui vise à priver l’individu de son libre arbitre pour le transformer en exécutant sans aucun droit statutaire ?
Nous nous reconnaissons comme des salarié-e-s, au même titre que les autres. Mais nos fonctions, nos niveaux de responsabilités, notre technicité et notre rôle dans l’organisation du travail nous confèrent une spécificité. La CGT propose un statut assurant à chacun des droits et libertés garantis collectivement, le plein exercice de son métier et de ses responsabilités sociales.
La CGT-SopraSteria se bat à vos côtés dans l’entreprise. Elle y met tous les moyens dont elle dispose, bien loin de ceux des syndicats majoritaires. Elle vous défend, et vous permet un lieu de démocratie et d’émancipation une fois la porte de l’entreprise franchie.
Ingénieurs, cadres et technicien-ne-s de SopraSteria, nous agissons pour que nos aspirations et notre vécu au travail se traduisent dans des revendications syndicales majoritaires.