GRÉVE LE 10 NOVEMBRE 2022
La confédération CGT et la fédération CGT Sociétés d’Études ainsi que le syndicat CGT SOPRA-STERIA appelons à la grève générale le jeudi 10 novembre 2022 , pour l’augmentation des salaires correspondant à l’inflation
La confédération CGT et la fédération CGT Sociétés d’Études ainsi que le syndicat CGT SOPRA-STERIA appelons à la grève générale le jeudi 10 novembre 2022 , pour l’augmentation des salaires correspondant à l’inflation
Le 16 janvier plusieurs centaines de milliers de personnes ont à nouveau manifesté contre le projet de réforme de la retraite par points portée par le gouvernement. Alors que les organisations syndicales et la population refusent majoritairement ce projet, le président Macron et son premier ministre s’entêtent à vouloir casser notre système de retraite solidaire. Ils sont incapables, ou refusent, de répondre aux questions légitimes que se posent les travailleurs et travailleuses de ce pays sur leur durée de cotisation, le montant de leur pension, qu’est-ce qu’une carrière complète? etc… Ils refusent d’entendre nos propositions pour garantir et améliorer notre système actuel.
La grève se poursuit chaque jour dans de nombreux secteurs du public comme du privé, cette semaine des égoutiers, des éboueurs, se sont massivement mobilisés, des salarié.es de la Banque de France ont démarré un mouvement de grève reconductible dans les centres de tri des billets et la fabrication du papier. Dans la Culture, les bibliothécaires, les techniciens, les personnels des musées sont en grève.
En plus des grèves et des manifestations, de nombreux piquets, rassemblements, initiatives, se sont tenus aujourd’hui. A la suite des avocats et avocates jetant leur robe au pied de la ministre, des enseignants et enseignantes ont vidé leurs sacs ou jeté leurs manuels devant leurs directions départementales et académiques. La grève des dockers et portuaires, des marins s’est poursuivie rendant le trafic maritime quasi nul. Ce matin le grand chantier de la Porte Maillot à Paris a été arrêté avec les salariés exigeant la reconnaissance de la pénibilité de leurs métiers. Le dépôt pétrolier de Cusset Vichy a également été occupé. C’est aussi une grande solidarité qui s’exprime comme à Rodez où la confédération paysanne a offert plus d’une tonne de nourriture aux grévistes.
Le courrier d’Edouard Philippe, les interventions des ministres et députés de LREM ne convainquent personne, de plus en plus de salariés, issus de secteurs professionnels différents se joignent à la grève et aux mobilisations. Contrairement à toutes les annonces la mobilisation et la détermination ne faiblissent car ce projet est injuste, néfaste pour les travailleurs et travailleuses, les jeunes, les retraités.
La CGT est déterminée à poursuivre la lutte jusqu’au retrait. Elle appelle à poursuivre toutes et tous ensemble les mobilisations et les grèves interprofessionnelles dans toutes les entreprises et les services et sur tout le territoire.
Pour Toulouse,
Pour Paris,
LE 27 AVRIL 2019, OPPOSONS-LEUR UNE RIPOSTE GÉNÉRALE !
FACE À UN GOUVERNEMENT MINORITAIRE QUI AGIT DANS L’INTÉRÊT D’UNE POIGNÉE DE RICHES PRIVILEGIÉS, L’URGENCE SOCIALE NOUS IMPOSE D’AGIR ENSEMBLE, DANS L’UNITÉ LA PLUS LARGE, POUR CONCRÉTISER LA CONVERGENCE DES LUTTES ET DES MOBILISATIONS EN COURS.
C’EST LA CONDITION AUJOURD’HUI INDISPENSABLE POUR GAGNER L’AMÉLIORATION IMMÉDIATE DES CONDITIONS DE TRAVAIL ET DE VIE DES TRAVAILLEURS ET DE LA POPULATION.
Lire la suite de « GOUVERNEMENT ET MEDEF VEULENT TOUT DÉTRUIRE ! » →
Décidément, cette direction n’aura rien épargné ni aux salarié-e-s, ni aux Organisations Syndicales !
La prime pour le pouvoir d’achat de 1000 euros, s’est transformée en une prime de la HONTE à 500 euros pour les salaires <= à 30 KE et 250 euros pour les salarié-e-s jusqu’à 40 KE, tout en soumettant les Organisations Syndicales à un véritable chantage : soit elles signent cet accord octroyant des miettes, soit la direction ne donne rien !
Lire la suite de « Pour des salaires et non pour des primes » →
Le texte projet de loi portant sur les mesures d’urgence économiques et sociales confirme le jugement déjà porté par la CGT sur ces annonces : ces dernières sont, pour l’essentiel, une entourloupe et ne répondent en rien aux exigences sur le pouvoir d’achat portées par les salariés et les retraités depuis un mois.
La mesure concernant la revalorisation du pouvoir d’achat pour les salariés au Smic ne figure même pas dans le projet de loi.
Les annonces du Premier Ministre dans Les Échos confirment qu’il n’y aura aucune revalorisation du Smic, au-delà du minimum légal.
La seule mesure nouvelle concernerait uniquement l’anticipation de la hausse de la prime d’activité à hauteur de 40 euros pour une personne seule rémunérée au Smic, revalorisation qui figurait déjà à l’article 82 du Projet de loi de finances pour 2019 et qui devait initialement être étalée jusqu’en 2021.
Orange/OBS exige de ses prestataires de service qu’ils baissent leur prix 2016 de 30% pour une prestation égale! … Ceux-ci s’exécutent en délocalisant des emplois hors de France! …
La «Crise» a bon dos. Les grands groupes tel Orange, Technicolor, Alcatel … qui engrangent des profits inégalés en 2015, réduisent leurs activités et leurs emplois en CDI et les sous-traitants servent principalement de « variable d’ajustement » selon le moins-disant social : CDD, mobilité et précarité sont au rendez-vous pour les salariés!…
Les patrons du «numérique» sont organisés. Les salariés des Télécoms, de l’Informatique et du «Consulting», doivent, eux aussi, s’organiser. Sinon, la dégradation que nous constatons quotidiennement n’aura pas de limite : plus d’individualisation de précarité pour tous les salariés.
L’union locale CGT de Rennes et les sections syndicales CGT [CAP GEMINI, SOPRA-STERIA, ATOS, ALTRAN] concernées ont décidé de faire face à l’offensive de désindustrialisation actuelle de notre pays, pour la défense les activités et les emplois dans les entreprises « donneuses d’ordre » comme chez les « prestataires ».
Les sections CGT Atalante [CAP GEMINI, SOPRA-STERIA, ATOS, ALTRAN] et l’union locale CGT Rennes vous propose une rencontre le 14 décembre, de 12 à 14h, (32, rue de la Marbaudais à RENNES, « salle de quartier ») afin de présenter ses propositions en défense des métiers et des emplois sur Atalante, et au-delà :
et l’union locale CGT Rennes vous propose une rencontre le 14 décembre, de 12 à 14h, (32, rue de la Marbaudais, « salle de quartier ») afin de présenter ses propositions en défense des métiers et des emplois sur Atalante, et au-delà :
[download id= »234″]
Les salarié-e-s de Sopra Steria sont toutes et tous concerné-e-s par les déplacements. Que ce soit régulièrement pour se rendre dans un établissement de l’entreprise ou en clientèle.
Cela pèse dans tous les domaines financiers, temps de trajet, fatigue accumulée, etc.
Pour la CGT SOPRA-STERIA, il est inadmissible que les patrons cherchent à économiser sur le dos des salarié-e-s, cela pour améliorer leur taux de marge.
Notre pouvoir d’achat est en jeu, notre santé est en jeu.
C’est pour cela que la CGT SOPRA-STERIA met en ligne pour l’ensemble des salarié-e-s les propositions qui nous semblent justes sur ce sujet.
Nous les porterons lors des prochaines réunions de négociation.
Ces propositions sont amenées à évoluer. N’hésitez pas à en parler avec nos militant-e-s qui sont à vos côtés.
C’est en pesant nombreuses-eux que nous ferons céder les patrons de SOPRA-STERIA.
La fiche revendicative à télécharger: [download id= »227″]
Les salarié-e-s en grève réuni-e-s aujourd’hui en Assemblée Générale ont décidé de la reconduire pour demain mercredi 5 novembre.
François Enaud et Olivier Vallet refuse toujours d’ouvrir les négociations.
Plus grave, ceux-ci se rendent coupable de prendre des mesures discriminatoires contre les salarié-e-s en grève. L’article 1132-2 du Code du Travail stipulant qu’ « aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire preuve d’une mesure discriminatoire en raison de l’exercice normal du droit de grève« .
C’est ce qui vient de se passer puisqu’il leur a été signifié qu’ils sortaient à compter d’aujourd’hui 13h de la mission Société Générale.
Voici dévoilé, le véritable visage de ces futurs ex-dirigeants de STERIA et futurs responsables de SOPRA STERIA GROUP!
Les salarié-e-s en grève ne se laisseront intimider et ne céderont pas à vos pressions ignobles!
Depuis 2000 et la bataille pour la réduction du temps de travail, c’est la première fois que des salarié-e-s se mettent en grève.
Les salarié-e-s de Steria travaillant sur le site de la Société Générale de Fontenay sous bois se sont mis en grève aujourd’hui et ont décidé de reconduire la grève demain mardi 4 novembre.
A l’origine de ce mouvement la décision de Steria de délocaliser une partie de la prestation en Pologne. Une vingtaine de salarié-e-s sont directement menacé-e-s, surtout dans le contexte de la future fusion avec Sopra et les risques clairement identifiés sur l’emploi par le cabinet d’expertise comptable, Sextant.
Les salarié-e-s n’acceptent pas que l’on puisse jouer ainsi avec leur vie dans le but de faire toujours des profits. Les salaires des salarié-e-s polonais-e-s sont 4 à 5 fois inférieurs à ceux de leur-e-s collègues en France.
Les salarié-e-s directement menacé-e-s et rejoint-e-s par les salarié-e-s d’autres projets sur la Société Générale ont mandaté lors d’une Assemblée Générale la CGT et la CFDT pour négocier avec la Direction sur la base des revendications établies par eux-elles même lors de l’AG. [download id= »174″].
La DG n’a pas daigné répondre à la demande d’ouverture de négociations. Au contraire elle multiplie les provocations en nous envoyant par l’intermédiaire d’un directeur de secteur, a peine arrivé à Steria, l’invitation à une réunion d’information sans même évoquer la revendication salariale, au lendemain de la date prévue et annoncée de la grève en cas de refus de négociation
A cette attitude ouvertement méprisante, ils ont multiplié les pressions sur les salarié-e-s pour les empêcher d’exercer leur droit de grève.
Tous les petits chefaillons se sont relayés le week-end pour appeler les salarié-e-s sur leur téléphone personnel. Plus grave ils les ont menacé-e-s sur la base de fausse information (préavis obligatoire, déclaration préalable comme gréviste,…).
Ils n’ont fait que dévoiler leur véritable nature, leur odieuse attitude auprès des salarié-e-s, ce qui a pour effet de rendre la mobilisation encore plus forte!
6 réunions ont été menées concernant les NAO 2014. Réunions pompeusement appelées « réunions de négociations ».
La Direction l’avait cyniquement annoncé dès la première réunion : IL N’Y AURA PAS D’AUGMENTATION DES SALAIRES EN 2014.
Il est à noter que 2 réunions ont été « mobilisées » pour parler des Primes sur Objectif!
Ce système de rémunération variable est un système des plus pervers et la Direction l’a démontré une fois de plus, puisqu’elle met en place une usine à gaz de règles où on s’aperçoit au bout du bout que la Direction déterminera le montant de la P.O. qui sera réellement versée même si les objectifs fixés sont atteints.
Cela montre bien pour les patrons qu’il ne s’agit que d’un outil pour ajuster la masse salariale.
La Direction a également remis un tableau sur l’ensemble des primes versées en 2013.
Dès la première lecture l »évidence apparait: Même au niveau des primes exceptionnelles versées, des écarts au détriments des femmes apparaissent.
La Direction a finalement annoncé ce qu’elle comptait faire.
Concernant la résorption des inégalités entre les femmes et les hommes, la DRH confirme un budget de 500 000K€ en 2014 qui concernerait environ 600 femmes: Cela équivaut à un rattrapage annuel pour chacune de 800€ soit …66€ mensuel!
Visiblement cette DRH n’a pas l’intention de tirer les leçons de la récente décision du CPH de Boulogne. Bien au contraire.
La CGT a répondu que la proposition de la Direction était vide.
Le constat depuis au moins 4 ans est que celle-ci a bien compris que le rapport de force n’était pas en faveur des salarié-e-s. La Direction se sent libre d’agir à sa guise et avance comme un rouleau compresseur contre les salarié-e-s.
C’est bien une mobilisation des salarié-e-s qui amènera un changement du rapport de force et obligera la Direction à négocier sur les revendications des salarié-e-s.