Steria: Non respect des accords collectifs pour les salarié-e-s…
Que se passe-t-il pour les salarié-e-s de Steria sur les contrats API de la Société Générale sur les sites d’Evry et de Val de Fontenay?
Depuis plusieurs mois des Assemblées Générales de salarié-e-s se tiennent sur les 2 sites. A l’initiative essentiellement de la CGT et de la CFDT.
En question les horaires effectués sur cette prestation faite par Steria pour le compte de la SG.
Ce qu’il faut savoir c’est que concernant le temps de travail, Steria a 3 accords collectifs:
1. L’accord RTT (signé en 2000 par la CGC)
2. L’accord sur les astreintes (signé en 2005 par la CFDT, CGC,Force Ouvrière, CFTC)
3. L’accord relatif aux conditions d’organisation relatives aux organisation particulières du travail dans le cadre des contrats d’infogérance (signé en 2007 par la CGT, la CFDT, Force Ouvrière, CGC).
En règle générale les salarié-e-s sont soumis à un horaire « collectif » sur la plupart des établissements. Disposition légale que d’ailleurs Steria ne respecte absolument pas.
Pour les prestations ne rentrant pas dans ce cadre là, notamment en raison de la demande de travaux dépassant la plage horaire standard (continuité de service sur la journée et/ou sur une plage débordant les 7h de travail), le dernier accord prévoit explicitement que Steria doit mettre en place des équipes successives afin qu’un-e salarié-e ne soit pas mis en difficulté et ainsi dépasser la durée légale, puis maximale du temps de travail.
Cet accord Steria l’a en travers de la gorge, puisque celui-ci lui a été imposé par la bataille menée notamment par la CGT tant auprès de l’inspection du travail que de la 17ème chambre correctionnelle de Nanterre.
Steria utilise toutes les ficelles pour imposer aux salarié-e-s de travailler plus sans avoir à respecter les dispositions conventionnelles et légales. Avec pour seule motivation une réduction de coût sur le dos des salarié-e-s.
Ainsi les salarié-e-s après plusieurs assemblées générales ont demandé des explications auprès du Directeur Général de Steria:
– Non-respect de l’accord d’entreprise relatif aux conditions relatives aux organisations particulières du travail dans le cadre des contrats d’infogérance.
– Non-respect de l’accord relatif au régime des astreintes.
– Non-respect de l’accord relatif à la mise en place de l’aménagement et de la réduction du temps de travail.
– Non-respect des durées maximales de travail, quotidiennes et hebdomadaires.
– Non-respect du repos hebdomadaire et quotidien.
– Dissimulation d’heures supplémentaires.
La majorité des salariés demande l’application immédiate et passée des accords cités avec paiement rétroactif du préjudice qu’ils ont subi depuis le 01 mars 2011.
Le Directeur Général n’a pas voulu rencontrer les organisations syndicales parties prenantes de cette mobilisation montrant ainsi une réelle attitude de mépris. Cela semble devenir sa marque de fabrique.
La CGT continue à rester mobilisée avec les salarié-e-s du contrat API de la Société Générale.