Vallet aux salarié-e-s: Travaillez plus pour gagner moins!
Après avoir évoqué une dénonciation, puis une renégociation globale, le DG de Steria tente la révision totale des accords temps de travail.
Visiblement Olivier Vallet, le Directeur Général de Steria, a du mal à faire passer son obsession de flexibiliser les salarié-e-s. Pour cela il use de toutes les ficelles éculées en faisant une communication directe auprès des salarié-e-s.
Parmi celles-ci le chantage à l’emploi. Comme si la volonté première de ce patron de choc était la sauvegarde des emplois. Son souci est de préserver à tout prix le taux de marge pour le bonheur des actionnaires. Et pour cela la recette est simple, baisser la masse salariale et faire faire avec moins de salarié-e-s le même travail demandé. D’ailleurs aucune justification sérieuse n’est donnée sur ce prétendu « coût du travail ». La CGT a d’ailleurs demandé qu’une expertise économique soit menée par un cabinet indépendant des patrons pour évaluer l’ensemble des paramètres et donc également, le coût du capital.
Peu importe les conséquences pour la santé et la vie même des salarié-e-s. Seul-e-s la marge et le plaisir malsain des actionnaires comptent.
La proposition de révision de l’accord du travail posté est en fait une réécriture de l’ensemble du texte. Les « motifs » ont été présenté au cours d’une séance de « cinéma » le 5 juin. Les salarié-e-s de Steria peuvent en prendre connaissance dans la page qui leur est réservé. En fait il s’agit de retirer l’ensemble des acquits donnés par cet accord de 2007.
De plus, alors que cet accord ne concernait que les salarié-e-s en infogérance, si ce texte scélérat passait, l’ensemble des salarié-e-s seraient amené-e-s à travailler sur des prestations 7 jours sur 7, 24h sur 24h, 365 jours sur 365.